Le métier d’infirmière indépendante ou d’infirmier indépendant ?

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Travailler en soins à domicile implique une série d’obligations et de qualités qui rendent ce métier d’infirmier indépendant particulier.

Nous passons ici en revue quelques aspects essentiels qui vous permettront d’aborder ce métier de façon plus concrète et de vous faire une meilleure idée de ce que cela implique et sous-entend avant de vous lancer en tant qu’indépendant.

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    Des horaires particuliers

    Exercer le métier d’infirmière/infirmier indépendante/indépendant demande de se plier à des horaires particuliers. Même si vous êtes seul maître à bord, les soins se donnent à des heures plus ou moins fixes. Ainsi, vous serez amené à travailler entre 6h30 et 12h et de 16h à 20h, sept jours sur sept. Cela étant le maximum, pouvant se réduire suivant le nombre de vos patients et le fait d’être associé ou non avec d’autres infirmiers indépendants. Pensez aussi à vos vacances, en exerçant seul, il vous faudra trouver des remplaçants occasionnels qui ne décevront pas votre patientèle et les médecins avec qui vous collaborez. Même chose en période de maladie.

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    L’importance des relations avec les patients

    Ce point est central dans votre futur métier d’infirmière indépendante, infirmier indépendant. Etablir une bonne relation avec vos patients est gage de réussite. Etre souriant, sympa, à l’heure, attentif, rendre de petits services à vos patients âgés sans devenir leur serviteur, pouvoir échanger, discuter sans en diminuer la qualité des soins prodigués, voilà le secret d’un infirmier en soins à domicile apprécié pour ses qualités professionnelles mais également humaines !

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    De certaines obligations…

    Outre les obligations à suivre pour accéder à la profession, il existe une série d’obligations ou de questions qui se posent pour votre métier d’infirmier indépendant.

    Se conventionner :

    Il existe une Convention nationale entre les infirmiers et les organismes assureurs qui régit les rapports financiers et administratifs entre les patients et les organismes assureurs et les infirmiers. Vous n’êtes pas obligé de vous conventionner, si vous ne le faites pas, vous fixerez vos tarifs plus librement. Mais sachez que la grande majorité des infirmiers le sont. Les patients préféreront certainement un infirmier conventionné puisque pour un non-adhérent, ça leur coûtera plus cher. Quel que soit votre choix, vous avez l’obligation de signaler à vos patients votre adhésion ou non à la convention.

    La tenue d’un dossier :

    La tenue du dossier infirmier est une obligation. Qu’il soit papier ou informatisé, vous devez veillez à la sécurisation des données, vous en assumez la responsabilité (RGPD). En cas de perte en tout ou en partie du dossier infirmier, vous avez l’obligation d’en informer la commission responsable de la gestion des données sensibles. L’octroie de la prime télématique annuelle est conditionnée à la tenue du dossier infirmier via un dossier patient informatisé agréé par l’INAMI. La conservation du dossier patient relève de différents organes de pouvoir. L’INAMI recommande 5 ans après l’arrêt des soins, le SPF santé publie 30 ans après la dernière information reprise dans le dossier avec un maximum de 50 ans. Le dossier patient est un outil de travail, qui vous permet d’identifier la stratégie thérapeutique que vous allez mettre en place avec votre patient. Il est consultable sur demande des inspecteurs du SCEM de l’INAMI. Sans ce dossier, vous serez amenés à rembourser l’ensemble des soins indus. Il vous permettra également de transmettre les informations de soins avec vos autres collègues. Il est également une preuve de vos soins en cas de recours de votre patient contre vous.

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    L’échelle d’évaluation :

    pour chaque patient, l’infirmier doit renseigner une échelle d’évaluation (échelle de Katz) qui détermine le degré de dépendance physique de son patient et a donc une influence sur les soins à prodiguer et leur tarification

    La tarification :

    l’infirmier a l’obligation d’émettre sa facturation en ligne via MyCareNet. Celle-ci peut se faire via un service de facturation professionnel ou directement vous-même à l’aide d’un logiciel de facturation agréé par l’INAMI.

    Le tiers payant :

    l’infirmier s’il opte pour le système du tiers payant (Les Mutuelles paient vos prestations sur votre compte bancaire professionnel) doit s’assurer de l’exactitude des actes facturés en regard de la nomenclature de l’INAMI. Là aussi, un suivi professionnel par un bureau de tarification s’avère gagnant.

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    Certaines particularités et spécialisations

    Différentes formations viennent parfaire le cursus de base de l’infirmier indépendant. Il/Elle peut être amené(e) à prodiguer des types de soins particuliers pour certains patients. Une formation peut être suivie et des disponibilités particulières demandées. Par exemple, en cas de soins palliatifs pour un patient à domicile, une disponibilité 24H/24 est demandée. Pour le traitement de diabète pour un patient non autonome, l’injection régulière d’insuline est également soumise à certaines conditions. En terme de formations certifiantes en soins infirmiers à domicile, il existe : - La qualification en soins palliatifs - La spécialisation en diabétologie (qui amène à une modification de votre numéro INAMI de base) - La spécialisation en relai soins de plaie (qui amène à une modification de votre numéro INAMI de base) Pour plus d’informations sur ces cas particuliers, veuillez consulter le site de l’INAMI.